[Boutique] La chambre verte.

[HRP] L'accès à ce RP est "libre", dans le sens où c'est une boutique, même discrète, où l'on vend potions et autres trucs pratiques provenant de Mère Nature. Il n'y a donc pas de vigiles à la porte, et on ne prend pas non plus de ticket comme chez le boucher...

Néanmoins j'ai toujours peur que, dans la nécessité de plusieurs RP, dix personnages se retrouvent face au pauvre vieux, menaçant de casser ses pots et rendant les discutions ingérables. Pour éviter justement que ça arrive, signalez votre auguste arrivée là: https://raxxon-aurore.forumsrpg.com/debriefing-f5/installation-t111.htm

Si vous êtes pressés je peux intervenir sur un RP en cours, sans que vous soyiez obligés de vous déplacer sur ce topic. (Me contacter par mp.) [/HRP]





Vous pénétrez dans la rue de la Compagnie, nouvellement nommée en l'honneur des heureux élus du roi Thérolf. Comme toutes les rues commerçantes, celle-ci est quasiment toute la journée noire de monde.
Vous passez devant une marchande de fruits ambulante, hurlant aux passants les qualités de ses fruits fraichements cueillis, puis devant l'étale d'un poissonnier qui, d'une voix tout aussi forte, vous vante à peu près les mêmes mérites pour ses produits. Plus loin un pâtissier fait goûter à groupe de femmes ses petits gâteaux de miel, sous le regard inquisiteur de sa femme, sombre sentinelle à la fenêtre du premier étage. En continuant votre bonhomme de chemin, vous vous retrouvez face à une petite porte, à côté de laquelle un simple panneau de bois indique une nouvelle sorte de commerce en lettres capitales:

Citation :

Delien.

Maître des Potions, Apothiquaire.

"On parle de mauvaise herbe jusqu'au jour où on en découvre les vertus."

Premier étage, Première porte à gauche. Frappez avant d'entrer.

Le panneau vous parait peut-être très discret, et la simple annonce n'a certainement rien à voir avec les belles plaques dorées ou argentées placées devant les demeures cossues de quelque grand médicastre, mais n'en croyez point les apparences!
Si vous arrêtez un passant pour lui demander quel genre d'oiseau est le propriétaire de ce panneau, il vous répondra naturellement: "Notre soigneur Delien!".
Et pour cause, le quartier, malgré le nombre d'artisans présents, était jusqu'à l'arrivée de l'elfe très mal pourvu en soins. Les habitants du coin en ont même fait l'objet d'une chansonnette:

"Lorsque malades nous tombons au milieu de la nuit,
C'est Delien le vieux que l'on va tirer du lit.
Oui il fait triste mine dans son grand mantel gris,
Mais demain grâce à lui nos maux seront bien partis!"

Vous décidez de passer la porte, et d'aller voir un peu à quoi peut bien ressembler l'ancêtre. Vous arrivez dans une simple cour pavée, quasiment vide si ce n'est quelques tonneaux d'eau dans un coin et un accès à une petite étable. Vous ouvrez l'unique porte face à vous et vous retrouvez dans un escalier raide. La batisse semble bien entretenue, il n'y a pas de lézardes dans la chaux, et l'escalier de bois grince à peine sous votre poids. Vous arrivez au premier étage, et trois portes se présentent face à vous. Le son étouffé d'une faible quinte de toux vous vient de la porte de gauche. Vous frappez, on vous invite à entrer.

Votre regard fait le tour de la pièce. Face à vous, d'imposantes fenêtres baignent la scène dans une vive lumière, alors que les autres murs ne sont couverts que d'étagères et de plantes grimpantes. Les étagères semblent toutes pleines de bocaux et de pots, quelques unes cachées sous un rideau de lianes. Quelques arbustes frôlent de leurs cimes le haut plafond, dont les poutres sont totallement recouvertes de végétaux. A même le sol, de véritables parterres de fleurs et de buissons quadrillent l'espace, ne laissant que quelques allées juste assez larges pour se mouvoir. Dans un recoin s'alignent des bacs remplis de champignons aux formes et aux couleurs variées, parfois comiques.
Alors que vous pensez être entré dans un sous-bois, la présence d'une série de paravents dans le fond de la pièce, de quelques tables acollées aux murs, et d'un bureau face à vous, vous rappelle que vous vous trouvez au beau milieu de la mégapole de Dan Olien.

Justement, assis à son bureau plein à craquer de parchemins, d'un encrier de pierre, de quelques livre aux reliures cornées, et d'une balance en bronze, un vieil elfe barbu vous observe, mains jointes. Dans ses yeux pétillent une vitalité que dément formellement son état physique. Qui que vous soyiez, il est temps pour vous de parler.

L’excitation de la ville ces derniers jours était palpable, la récente tentative d’assassinat du roi, toute les épreuves pour sa nouvelle garde personnelle. Tout ceci ne faisait que se rajouter à une cité aux implications déjà tant complexes.

C’est pourtant un soir comme un autre, à la tombé de la nuit pour être précis, que quelques bruit de ferraille se fit entendre.
Cela venait du toit ? Comment cela pouvait être possible ? Et pourtant, le bruit enflait, s’agiter follement, semblant passer d’un coin du toit à un autre.

Soudainement, c’est avec un fracas de bruit de casseroles que le coupable de ce tapage tomba à hauteur de la fenêtre, voila qu’apparaissait une sorte de nain, difforme, couvert d’ustensile de cuisine, qui se mit à taper frénétiquement à la vitre :

- Mon vieux messire, mon vieux messire, ouvre ouvre au chevalier-rat, pour l'amour du roi, ils sont la !! Juste derrière moi !

Le vieil elfe était assis à son bureau, écrivant avec lenteur et application dans son registre des comptes. C'était un exercice qu'il détestait profondément, mais il avait appris la nécessité de garder une trace écrite de tout ce qu'il possédait, et de tout ce qu'il avait vendu. Il était en train d'écrire les derniers chiffres de ses recettes de la journée, lorsque...

- Mon vieux messire, mon vieux messire, ouvre ouvre au chevalier-rat, pour l'amour du roi, ils sont la !! Juste derrière moi !

Le pauvre ancien fit un tel sursaut que la moitié de ce qui trainait sur son bureau alla voler par terre. Un long trait d'encre noire ratura la page couverte de chiffres et de justificatifs, sapant le lent et abominable travail de Delien. Celui-ci referma violemment le livre et se leva pour rejoindre le plus vite possible la fenêtre. Arrivé là, la surprise l'arrêta net.

_ Bon sang de bonsoir, mais qu'est-ce que c'est que ça?

Il laissa entrer le... ce qui ressemblait plus ou moins à un nain et, sourcils froncés, décida de lui faire un peu la morale.

_ Je ne sais pas si vous êtes au courant, mon bonhomme, mais il y a de grandes ouvertures rectangulaires qu'on appelle des portes, dans ces maisons d'hommes!

Il remit néanmoins en place le casque (la passoire!!!) que l'étrange créature avait sur sa tête ronde converte d'une chevelure rose clinquant, et referma la fenêtre, retirant des menaces immédiates de Leonye la crainte qu'il se fasse expulser par le même endroit d'où il était entré. Certains feuillus frémissaient dans la pièce, comme sous l'action du vent, mais voyant que le vieux druide n'était pas en danger, le silence revint peu à peu dans la salle.

L'elfe examina attentivement le semi-nain face à lui, laissant couler un instant, puis s'en retourna à son siège, comme si rien d'absolument facheux ne s'était produit.

_ Bien. Que puis-je faire pour vous, petit être?

Le Demi-Nain rentra avec fracas dans la petite pièce, Voyant la fenêtre se refermer derrière lui, Leonye repris aussitôt son calme. Il se frotta les genoux, réajusta son casque de bataille, et respira un grand coup, montrant son plus beau sourire, puis dit :

Bonjour Vieux messire ! Je Su…

Il s’arrêta aussitôt, ses yeux remarquant enfin la pièce qui l’entourait.
Des fleurs et de la végétation galopante des murs au plafond. Leonye se mis à se balader l’air perdu et la bouche grande ouverte, oubliant déjà l’existence du Vieil Elfe.

Quelques instants passèrent avant que le petit être se ressaisisse et reprenne la parole :

-Oh ! Tu as une porte sur ton toit ?! Je suis désolé ! J’étais paniqué et peu d’habitants de cette cité prennent la peine d’en installer une la haut.

-Je m’appelle Leonye, je suis le Chevalier-Rat, puisque je capture des rats pour la Couronne.
Je les échange auprès du Roi contre de l’argent ! Enfin, je ne vois pas le roi directement hein !

Leonye pris un petit sachet de graine qui était rangé sur une étagère, manquant de faire tomber un flacon et dit :

-Alors, Messire Elfe, tu es un Jardinier ? Tu connais le roi ? tu as vu des rats ?

L'ancêtre ne put contenir longtemps ses rires. Ce petit personnage avait quelque-chose de comique et grotesque, une farce ambulante! Assis dans son fauteuil, il suivit du regard les allées du semi-nain parmi ses chères plantations, et eu nettement moins envie de rire lorsqu'un petit flacon manqua de s'écraser au sol.

Décidant d'arrêter les machines avant de voir arriver la catastrophe, le vieil elfe se pencha légèrement en avant, posa une main sur l'accoudoire de son siège et fit signe de l'autre à Leonye de s'approcher. Une fois celui-ci assez près, il répondit d'une voix grave, légèrement fatiguée par les âges:


_ Procédons par étapes: Enchanté, petit messire, je suis Delien. Je ne suis pas jardinier, mais maître des potions, je vends surtout des breuvages, mais également de quoi préparer des cataplasmes, des pommades, des gommes, des poisons...

Il fut interrompu par une petite quinte de toux, mais se redressa vite et continua comme si rien n'était:

_ Ce que vous avez dans les mains, ce sont des graines de Pourpier. On en trouve un peu partout dans le sud de Klam dans les ruines, les potagers, et près des plages. Je m'en sers pour éliminer l'urine et les vers, contre le scorbut et, parfois, comme rafraichissement.

Pour continuer à répondre à vos questions, je ne connais pas le Roi, je n'ai pas de rats chez moi, et ma porte se trouve au rez-de-chaussée, et non sur mon toit...

Se penchant un peu plus, ses yeux arrivèrent au niveau de ceux de Leonye. Ainsi vouté, il observa amusé ce petit caractère de la nature.

_ Et maintenant à moi de poser des questions, maître Chasse-les-Rats. Vous venez de dire que vous étiez paniqué, et vous m'avez demandé d'ouvrir en hurlant qu'on vous poursuivait. Ne serait-il pas raisonnable de me dire ce que vous fuyez, vu que vous êtes caché chez moi?

Aux paroles du sage Elfe d’Elyen, le petit être eu un regard d’appréhension sur la fenêtre, bel et bien fermé. Il dit simplement:

-HAHA Je ne sais plus.

Puis ses petits yeux s’écarquillèrent :

-Mais si ! J’attaquer ma nuit de travail: je pose des pièges avec des trucs et certains bidules pour attirer les rats. J’avais décidé depuis quelques jours de me lancer sur le marché des rats de toiture. Lorsque je vis trois rats gigantesques !!! Ils étaient plus grands que moi !!! Je te jure ! Ils portaient même des habits et se déplaçaient sans bruit sur les toits des cités !
Tu parles que j’ai eu un mouvement de recul, me suis pris les pieds dans mon piège attrape-moustache et je suis tombé !!

Leonye repris enfin son souffle, leva les deux mains tel un artiste à la fin d’un tour puis dit:

-Et patatra ! Me voila !

Pouvait-on croire ce petit personnage aussi loufoque? A-t-il vraiment vu des Taïkhris sur son toit? Si c'est le cas, ce n'était pas un signe de bon augure. Mais était-ce vraiment ce qui s'était passé? Si c'était le cas, une bande rats géants aurait traversé un royaume entier empli de soldats, puis serait parvenu à passer les frontières de Thyrène, les enceintes de Dan Olien, et cela sans que jamais aucun petit humain ne les ait ne serait-ce qu'appercu?

Delien se leva de son siège, et avança pesantement jusqu'aux fenêtres. Il attrappa derrière un paravent sa fidèle canne, et resta là à scruter l'obscurité extérieure, sourcils froncés. Des Taïkhris, ici! A Dan Olien! Au coeur d'un royaume qui se targue d'être le plus sécurisé du Sud de Klam. Si cette rumeur nouvelle s'ajoutait au tragique attentat de Thérolf, alors Thyrène pouvait dire adieu à son semblant de tranquilité.

_ Et patatra... murmura pensivement le vieux Delien.

Puis il se tourna de nouveau vers le petit être à la rose chevelure, le visage inquiet, grave et triste.

_ Si tu es bien sûr de toi, Leonye, alors c'est une mauvaise nouvelle pour la cité. Le nord rapporte des rumeurs de cruauté sans nom de la part de ces hommes-rats, et on dit que ce sont des assassins terribles. Et c'est une mauvaise nouvelle pour toi aussi. Ces bêtes sont de lointains cousins des rats qui peuplent les égoûts des villes, ces même rats que toi, petit chevalier-rat, tu t'échines à exterminer... Ta profession est menacée, mon bonhomme! Les hommes-rats, les Taïkhris comme ils se nomment, auront tôt fait de venger leurs "parents", si tu n'es pas assez prudent.

Tout en parlant, il s'était approché du semi-nain, courbé sur sa canne, la voix grave, à la fois étrangment douc et menaçante, mise en garde contre une espèce au caractère changeant, incertain, et brusque.

Le petit être ne saisit pas immédiatement le sens des mots utilisés par l’elfe.
Lorsqu’il en déduisit toutes les conséquences, il dit :

- Des assassins terribles ? Mais cela ne m’arrange pas du tout ! Et je viens d’arriver tout juste sur le marché moi !

L’effort de concentration fit plisser le front du petit nain. " Peut-être que si je laisse tomber les toits pour le moment? " pensa-t-il. Le demi-nain se frottait les mains nerveusement.

- Mais j’y pense !! Tu fais des potions à base de truc ? Un truc qui éloignerai les gros Rats tu ferrais? Et qui attirerai les petits?

Il regarda dans sa petite besace apparemment guère rempli.

-Tu accepte les paiements en rats ? Sinon je pourrais peut-être me rendre utile ? Je t’est dit que je chassais les rats ? HA HA!

_ Ce n'est pas un "truc", comme tu dis, mais ce sont des plantes, des êtres doués de vie, comme toi et moi.

Le vieux se mi à aller d'une étagère à une autre, observant à chaque fois le contenu de ses pots et autres flacons et sacs. Une fois n'est pas coutume, il se mit à marmonner dans sa barbe, d'une voix presque inaudible, tout en faisant passer entre ses mains essences, infusions, extraits, concentrés, etc.

_ Non, ça ne fera pas l'affaire... Non, ça non plus.... Tiens, je croyais ne plus en avoir... Ah mais ça ne servira à rien non plus... Et puis zut...

Délaissant ses étagères, il se tourna vers un des arbustes trônant au centre de la pièce. Celui-ci était abondamment feuillu, et la plus haute branche touchait presque le plafond perdu dans son océan de verdure. Les mains jointes derrière son dos, il se mit à lui parler, le plus naturellement du monde:

_ Que pourrait-on bien donner à notre petit camarade? Bien sûr, il semble impossible de n'attirer que les plus petits "rats", comme il le voudrait. Si je crée un parfum, celui-ci va aussi avoir des effets sur les Thaïkris... C'est naturellement évident! Alors, mon jeune ami, qu'allons-nous faire pour ce petit bonhomme?

S'arrêtant brusquement, il se tourna vers Leonye, un mince sourire éclairant son visage plissé.

_ Dis-moi, petit maître Chasseur-de-Rats, sais-tu tirer à l'arc?

-Tirer à l’arc ?

Leonye bondissait sur place :

-L’arc est t’un truc d’elfe ! Je suis bien trop petit !

Le demi nain tapait du pied pour appuyer son propos. Puis se mit brusquement à chercher dans sa petite besace. Il en ressortit une lanière de cuir ainsi que deux cailloux, remarquablement rond donnant à pensé le mal que le petit-être s’était donné pour les trouver.

-Par contre, je suis imbattable à la fronde ! Même qu’une fois, j’ai tué deux rats d’un coup avec un seul caillou !

-Un caillou ferait t’il l’affaire ?

Leonye regardait le vieil Elfe les yeux suppliant, apparemment le demi-nain s’amusait beaucoup.

_ Une fronde... une fronde...

C'était facheux! Le vieux continua à sourire à Leonye, mais son sourire avait perdu de sa conviction.

_ Les frondes, ça ne transperce pas les peaux, et c'est bien dommage. Sinon j'aurais bien pu vous faire un poison dans lequel tremper vos flèches... Enfin! Ce sera pour d'autres.

Il s'appuya sur sa canne pour faire de grands pas vers la porte, qu'il ouvrit bien grand avant de regarder, ses sourcils broussailleux froncés, la petite créature au milieu de sa serre. Il se redressa un peu, et leva la têe dans un signe sévère.

_ Je vais voir ce que je peux vous trouver. Je serai juste à côté, dans la réserve, aussi je vous conseille de vous asseoir et de ne toucher à rien! Et laissez mes plantes tranquilles! Je serai rapide.

Puis il quitta la pièce. On entendit une porte voisine s'ouvrir, Delien toussa un peu, et la porte se referma. Le silence avait empli la salle. Les chandelles baignaient le lieu d'une fine lumière tamisée, donnant un aspect mouvant aux végétaux envahissants, dont pourtant pas une feuille ne bougeait. Le silence devenait à chaque instant plus pesant, alors que le semi-nain sentait la trop grande présence des plantes l'étouffer. Ces feuillus aux murs n'étaient pas normaux. Et ces arbustes non plus. Surtout le plus grand, au centre. A travers le mur, entendit le son d'un verre brisé, suivi d'un juron dans une langue étrange. Au moins l'ancien ne s'était pas endormi sur ses réserves d'hiver.

‘’_ Je vais voir ce que je peux vous trouver. Je serai juste à côté, dans la réserve, aussi je vous conseille de vous asseoir et de ne toucher à rien! Et laissez mes plantes tranquilles! Je serai rapide.’’


Quand le vieil Elfe tourna le dos pour quitter la pièce Leonye fit une grimace, tirant la langue tel un enfant :

‘’Gnagnagna,ne touche a rien, nananere laisse mes plantes tranquilles, ohhh je sais être sérieux lorsqu’il le faut,’’ chuchota t'il.

Leonye retira sa besace de son épaule, la tapota avec une précision d’expert pour lui donner la forme d’un petit coussin, puis s’assit dessus, pour ne plus bouger.

Il tenu cinq secondes.

Son sac se mit à remuer, un rat en sortit pour se précipiter dans la pièce, lorsque le demi-nain l’aperçut, il se leva d’un bond :

-Ohhh, toi...

Le rat et le petit bonhomme se regardèrent quelques secondes avant que Leonye ne se jette tête première pour le saisir, il percuta au passage le curieux arbuste qui trônait au centre de la pièce.

Il arracha une branche dans sa vaine quête pour ne pas tomber…